La synagogue de Lučenec, un superbe édifice de style Art nouveau, est considérée comme la plus grande synagogue de la Slovaquie. Classée Monument culturel national de la Slovaquie le 4 septembre 2016.
Cette Synagogue de style Art nouveau avec une synthèse d’influences mauresque et byzantine, fut bâtie suivant le projet d’architecture de Léopold Baumhorn (*1860 – †1932) de Budapest, entre le 31 mars 1924 et le 8 septembre 1925.
Le bâtiment a été constitué selon le modèle de la synagogue du judaïsme Néologue, un courant réformé répandu dès le 19e siècle en Hongrie. En fait, il remplaçait un ancien édifice judaïque de 1863, alors détruit.
Le dôme domine la haute structure d’une hauteur de 31 mètres. Sa coupole est haute de 19,5 mètres et à un diamètre de 10,5 m. Il y a, de chaque côté du dôme principal, deux petites tours coiffées de coupoles plus petites. Sur le front occidental, représentatif de l’édifice, est ajouté un portail monumental. La structure la plus basse est en béton armé et supportée par quatre piliers.
L’édifice est construit à l’aide de matériaux de construction différents, comme pierres et briques.
L’édifice a été utilisé comme lieu du culte jusqu’en 1944, puis l’intérieur de la synagogue a été pillé. Après la guerre, en décembre 1948 cet édifice est vendu par la communauté juive locale à la ville de Lučenec et il va alors servir en qualité de dépôt de la ville et d’autres, jusqu’aux années 80 du siècle passé.
Le 22 novembre 1985, la Synagogue de Lučenec est inscrite sur la Liste des monuments culturels slovaques.
Une rénovation heureuse
Deux campagnes pour des travaux de rénovation seront entreprises.
La première, du 1er juin 2015 au 31 décembre 2015, et la plus importante, comprend aussi les fenêtres à vitraux rénovés selon un projet d’origine archivé. Les jolis vitraux sont fabriqués par les artistes verriers avec la technique de verrerie ″Glass Fusing″.
La seconde campagne de rénovation commence au début de 2016 jusqu’ au mois de mai 2016, et comprend les travaux d’aménagement intérieur à l’aspect en valeur actuellement, ainsi que la restauration des structures décoratives historiques de l’édifice.
La reconstruction de la Synagogue de Lučenec est évaluée pour une somme de 2,5 millions € dont 2,4 millions € sont financés par des Fonds européens.
Dès 2015, la synagogue est placée sous la gestion de LUKUS, organisation budgétaire de la ville de Lučenec.
Le 13 mai 2016, la Synagogue de Lučenec a retrouvé sa beauté et est ouverte au public et elle va servir d’espace multiculturel ou de salle de concert.
Sur le côté droit de la Synagogue, depuis 2020 on peut voir l’œuvre artistique de la sculptrice slovaque Jaroslava Šicková-Fabrici (*1950), composée de dix panneaux évoquant les Dix Paroles du Dieu (transmises, selon la tradition biblique, de Dieu à Moïse au mont Sinaï). Sur ces panneaux de béton, les visiteurs ont pu accrocher leur propre court texte écrit, pour demander pardon, présenter ses excuses, être désolé ou avoir regret, etc. On y peut y lire, par exemple, ″Pardonne-moi…, Je suis désolé…, Excusez-moi…″
Visites :
Visites guidées ; lundi fermé. En semaine en été (juillet-août) : mercredi – samedi de 11 à 18 h et dimanche de 14 à 16 h.
Possibilité de visites hors période touristique en semaine. S’adresser au Musée municipale de Lučenec, une seule visite le samedi et le dimanche de 14 à 16 h.
Droit d’entrée modique et réduit pour les enfants.
Au nord de la Slovaquie, dans le magnifique paysage naturel de l’île de Slanica – île d’art au milieu du barrage d’Orava, se trouve l’exposition permanente de l’art populaire d’une sélection des collections de la Galerie d’Orava dans la ville de Dolný Kubín.
L’île de Slanica – Slanický ostrov est le seul vestige parmi les cinq villages (Hámre, Lavkovo, Osada, Ústie, Slanica) qui ont disparu à jamais sous l’eau du barrage en 1953. Cependant, cette île ne disparaît pas et elle se montre avec une église baroque et le Calvaire qui fut, autrefois, construits de 1766 à 1769 sur une hauteur (609 m d’altitude) qui forment la caractéristique dominante de l’ancien village de Slanica, lequel était le lieu natal du premier codificateur de la langue slovaque, le linguiste et prêtre catholique Anton Bernolák (1762 – 1813). Il y a quelques années, l’idée d’y proposer une exposition permanente de la Galerie d’Orava fut émise. C’est ainsi qu’a été créé le musée durant la période de 1971 à 1973.
Ouvert tous les jours pendant la saison du 15 mai au 15 Septembre, par bateau en embarquement (quai n°2) à Slanická Osada près de Námestovo.
A l’intérieur de l’église baroque-classique, aujourd’hui désacralisée, on peut découvrir une exposition de sculptures et de peintures traditionnels folkloriques slovaques, et à l’extérieur, est créé un lapidaire du Calvaire où se trouvent exposées les créations des tailleurs de pierre d’Orava du 18e au 19e siècle. L’ancienne chapelle funéraire abrite une exposition destinée aux communes inondées et qui sont disparues sous les eaux du barrage d’Orava.
Les expositions ne sont accessibles qu’en saison, du 15 mai au 15 septembre et par bateau. Son originalité fait que l’île est classée parmi les sites culturels les plus visités de l’Orava.
L’originalité de l’exposition de l’île d’Art de Slanica
Cette exposition de l’art populaire traditionnel slovaque nous renseigne sur la création des peintres, des sculpteurs et des tailleurs de pierre qui n’avaient aucune formation professionnelle. Seulement par l’observation du mode de la vie de tous les jours, ils ont laissé pour la Slovaquie, les fruits de leurs talents naturels et de leurs capacités artistiques.
L’art populaire en Slovaquie a connu pour son plus grand essor dans les 18e et 19e siècles, et donc la plupart des œuvres exposées proviennent de cette période. Les sculptures et les peintures avaient presque exclusivement une thématique sacrée. Le point de vue des auteurs était guidé par les idéaux moraux et esthétiques du christianisme et les grandes fêtes du calendrier liturgique.
Ces travaux ont suivi le schéma iconographique du gothique, de la Renaissance et de l’art baroque, que les artistes traditionnels populaires ont souvent adaptés par l’observation des Maîtres et la réalité de leurs propres vies.
Les sculptures en bois polychromé, les peintures sur verre et les sculptures de pierre (ces dernières sont exposées à l’extérieur), font apparaître à côté de la figure du Christ, des représentations de la Sainte Trinité et de la Vierge Marie (Vierge Marie des Sept-Douleurs, Vierge à l’Enfant, Madone de Latran, Piéta). On voit aussi des saints vénérés dans la région comme saint Jean-Népomucène, saint Florian, saint Vendelin, sainte Rosalie, sainte Catherine, saint Michel Archange, saint Georges, saint André, saint Martin, sainte Anne, sainte Barbara, sainte Véronique, sainte Marguerite et aussi la composition de la Crèche du Bethléem et l’Adoration des Berges, le Calvaire et la Crucifixion, et saint Jean Baptiste.
Leur culte avait pour objectif la protection de leur santé, la protection de leur maison contre les catastrophes naturelles, les incendies et devait assurer une récolte abondante et la fertilité.
Un large éventail de sujets de l’exposition se rapporte à la Vierge Marie qui jouissait d’une grande popularité. Marie, en tant que gardienne d’amour et d’intercession pour les croyants est devenue l’objet de réalisations artistiques sous de nombreuses formes, mais surtout dans un rôle, joyeux, de la mère : la Madone et l’enfant, ou sa contrepartie douloureuse : la Piéta, la Mère, tenant dans ses bras son fils mort.
La toujours vivante tradition de la dévotion mariale acquise dans un environnement folklorique à dimension humaine montre que les œuvres d’art individuelles ont livré une extraordinaire puissance expressive et une profonde conviction. Les pièces façonnées, malgré les imperfections, se distinguent par leur beauté intérieure, issue de la sincérité des convictions religieuses de leurs créateurs.
La Slovaquie – Slovenská republika – est une jeune république. Indépendante depuis le 1er janvier 1993 située au centre de l’Europe et est membre de l’Union Européenne depuis le 1er mai 2004. L’Euro est devenu la monnaie officielle depuis le 1er janvier 2009.
On peut dire que la Slovaquie est un pays mosaïque. Une mosaïque composée d’une nature, flore et faune, très diversifiée et composée de forêts, de prés, de vergers, de montagnes, de vignobles, de hameaux, de villages, de petites et grandes villes, de villes d’eau, de lacs naturels ou artificiels, de parcs naturels, de grottes, de musées en plein air appelés skanzen, de splendides églises en bois, de châteaux, d’églises romanes, gothiques… Tous ces éléments ont forgé ce petit pays de 49.036 km2 et de 5.432.438 habitants (1) où l’art populaire et la culture sont mis en valeur aux travers de différentes activités tout au long de l’année.
Géographiquement, la Slovaquie est au centre de l’Europe et est entourée par l’Autriche, la Tchéquie, la Pologne, l’Ukraine et la Hongrie.
Le Danube, venant de Vienne, passe au pied des ruines du château de Devin, près de Bratislava, qui surplombe le confluent de la Morava et du Danube. Le Danube va ensuite continuer son parcours vers la capitale de la Slovaquie, Bratislava, où il passera au pied du château de Bratislava, notamment habité, au milieu du 18e siècle, par l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche alors « roi de Hongrie » et aujourd’hui restauré ainsi qu’au pied de la cathédrale gothique Saint-Martin, avant de poursuivre son cours vers l’écluse et la centrale hydroélectrique de Gabčíkovo avant de quitter le territoire slovaque après la ville frontière hongroise d’Esztergom.
Les rivières les plus importantes sont le Váh d’une longueur de 403 km de long et le Hron ,298 km, qui prennent leur source dans les Tatras et qui se jettent dans le Danube.
Les montagnes, à l’Est de la Slovaquie, font partie du massif des Carpates. Le point culminant est le mont Gerlach – Gerlachovský štít – 2655 m situé dans les Hautes Tatras – Vysoké Tatry. Le parc national des Basses Tatras – Nízke Tatry – est le plus grand parc national de Slovaquie et le Parc du Paradis slovaque – Slovenský raj – protège la zone de Karst slovaque et compte l’une des plus grandes grottes glaciaires du monde. De plus, sur le territoire slovaque on compte 9 parcs nationaux et 16 zones territoriales protégées.
L’architecture populaire est mise en valeur dans plusieurs villages comme à Podbiel, Čičmany et surtout dans les skanzens, les musées en plein air qui permettent de découvrir le cadre de vie des habitants et les constructions en bois, matériau de constitution privilégié par la quantité importante des forêts d’une grande partie de la Slovaquie. En saison, de nombreuses activités folkloriques se déroulent dans ces musées en plein air.
De nombreux châteaux, souvent les ruines, côtoient les castels et manoirs. La liste est trop longue mais nous en citerons trois : le château romantique de Bojnice – Bojnický zámok, le château d’Orava – Oravský hrad et le manoir de Betliar qui sont des lieux incontournables.
Le vin et la bière font aussi partie du patrimoine slovaque. Dans les Petites Carpates près de Bratislava se perpétue une tradition viticole vieille de 700 ans, comme dans la région de Nitra, sans oublier le Tokaj slovaque dans la région de Zemplin ni la medovina.
Autre partie de la mosaïque, les églises romanes, gothiques et les églises en bois avec leurs caractéristiques suivant le rite pratiqué : greco-catholique, catholique romain, orthodoxe et les églises articulaires protestantes qui sont le reflet d’une partie du passé historique de ce pays.
Puisque nous évoquons le passé historique de la Slovaquie, nous terminons cette brève présentation du pays par un passé plus récent, la deuxième guerre mondiale. Dans la ville de Banská Bystrica se trouve le musée SNP – le Soulèvement national slovaque du 29 août 1944 auquel des partisans français ont participé (2) et les sites de Dukla près de la ville de Svidnik.
UNESCO
Sept sites sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial culturel et naturel de l’UNESCO :
1 Banská Štiavnica – ville historique avec des monuments techniques dans les environs (1993)
2 Château-fort de Spiš (Spišský hrad) et ses monuments culturels associés : de Spišská Kapitula et de Spišské Podhradie, l’église médiévale de Žehra, le site Dreveník, la ville historique de Levoča et les œuvres de Maître Paul de Levoča (1993)
3 Bardejov – réserve de conservation du centre historique de la ville (2000)
4 Vlkolínec – réserve d’architecture vernaculaire du village en bois près de Ružomberok (1993)
5 Grottes du Karst slovaque (1995)
6 Forêts primaires de hêtres des Carpates (2007)
7 Églises en bois de la zone des Carpates (2008)
Bref de quoi satisfaire la curiosité de plus d’un touriste.
Et tout cela sans parler de la gastronomie…
Voyager en Slovaquie
Se restaurer
Krčma, Hostinec, Koliba, sont des auberges qui proposent des repas traditionnels et qui sont ouvertes souvent tôt le matin et ferment tard (22h00). Quant aux Salaš – Bergeries ce sont des fermes-restaurants combinant l’élevage de brebis et la restauration – parfois le logement -. Ces bergeries proposent des produits de leur fabrication Halušky, Pirohy, Goulash de mouton…
Camping, logement chez le privé – Pension
A Liptovská Mara notamment, autour du lac du barrage, il existe plusieurs possibilités de camping de même que près du Paradis slovaque.
Le logement chez le privé – zimmer frei, sukromny – est assez répandu dans le pays.
Les pensions sont très fréquentes aussi.
La location de logement est un peu plus rare, mais il en existe de très beaux. Voyez, par exemple, sur le site www.panskydom.sk et cliquez sur « chalupa » dans Ubytovanie, vous découvrirez quelques photos. Ce logement peut accueillir de 6 à 10 personnes.
Sports d’hiver
Les stations des Hautes Tatras – Štrsbské Pleso, Starý Smokovec ; des Basses Tatras, Jasná ; des Fatras (Grandes et Petites) – Donovaly, Ski Park Ružomberok… disposent de toutes les infrastructures et sont très fréquentées.
Rafting et descente de rivières sont possibles
Infos pratiques
Magasins – musées
Fermeture des magasins le samedi à midi, sauf les grandes surfaces qui sont aussi ouvertes le dimanche (Kaufland, Tesco, Billa, Coop Jednota, CBA, Lidl…). De plus, ces magasins fonctionnent souvent de 6h00 à 22h00.
Le lundi est généralement le jour de fermeture des musées.
Sur la route
Alcool interdit pour les chauffeurs, tolérance zéro.
Il est obligatoire de rouler les phares allumés (feux de croisement).
Vignette obligatoire pour emprunter les autoroutes
Il s’agit maintenant d’une vignette électronique que l’on peut acquérir dans les stations-services. On vous demandera votre carnet d’immatriculation afin d’enregistrer votre immatriculation qui sera reprise sur le document papier, preuve du paiement, qui vous est remis. Il n’y a donc plus de vignette à coller sur le pare-brise.
A 25 km au sud de Žilina, le village de Rajecká Lesná, connu sous le nom de Frivald jusqu’en 1948, existe un vieux lieu de pèlerinage où l’on honore la Vierge Marie depuis la fondation du village au 15e siècle. La première mention écrite date de 1413, quand le chevalier Stibor de Stiboricz Ispan (chef de comté) des comtés de Pozsony (Bratislava), Trenčín et Nitra, a donné le village de Frivald à Michal Valach pour « service fidèle ».
Dans ce village, un homme, Joseph Pekara, a sculpté dans le bois un ouvrage extraordinaire : le Slovenský Betlehem – le Bethléem slovaque.
Le Bethléem slovaque en bois de Rajecká Lesná est l’œuvre exemplaire, et unique, du maître – charpentier Joseph Pekara. Il a travaillé sur cet ouvrage pendant 15 années et ce chef-d’œuvre a été inauguré le 26 novembre 1995 par un évêque de Nitra.
Le Bethléem en bois de Rajecká Lesná est probablement le plus grand ouvrage sculptural réalisé sur bois en Europe. En effet, il se développe sur une longueur de 8,5 mètre pour une largeur de 3 mètre et une profondeur de 2,5 mètre.
La sculpture du Maître Joseph Pekara est une merveille. Il a sculpté dans du bois de tilleul un tableau de toute la Slovaquie. Nous y trouvons figuré, au centre, la naissance de Jésus dans une maison pauvre – la crèche – et dans la partie supérieure, la représentation symbolique de la culture slovaque par l’architecture – les châteaux, églises, villes et villages (on reconnaîtra aisément le château de Bratislava (dans la partie supérieure gauche) – mais aussi par, en-dessous, les métiers populaires qui, à l’aide de petites figurines mécaniques en bois nous montre la vie quotidienne de la nation slovaque. C’est ainsi que nous découvrons le labourage effectué par un attelage de vaches, la plantation d’un arbre en mai, le tissage, le filage, les vendanges, le travail dans la mine …
Assurément, ce Bethléem slovaque vaut le détour et de plus vous êtes à quelques kilomètres du beau village de Čičmany (au sud, à environ 11 km) et de la jolie station thermale de Rajecké Teplice (au nord, à environ 5 km).
www.muzeum.sk/?obj=pamiatka&ix=sbrj
Besoin d’infos: www.vaheurope@gmail.com
PS: N 64 de Žilina vers Prievidza, Rajecka Lesna est à 5 km au sud de Rajec. Un petit parking se trouve à proximité.
Le Bethléem de bois de Rajecká Lesná : détail de la sculpture
On retrouve dans cette oeuvre les symboles de la Slovaquie. A gauche, l’occident avec les châteaux de Bratislave et de Devin et à droite, l’Orient avec la cathédrale Sainte Elisabeth de Košice. Au centre, en bas, l’étable de la nativité et, au-dessus de l’étable, le mont Krivaň, symbole de la Slovaquie.
Voici quelques repères pour ʺlireʺ le Slovenský Betlehem – le Bethléem slovaque.
1 au centre:
une pauvre étable où Jésus est né. A ses côtés, les figurines de la Vierge Marie et de Joseph.
2 au-dessus à gauche:
le château de Bratislava au-dessu du Danube avec le pont moderne qui l’enjambe.
3
Le château de Devin situé au-dessus du confluent du Danube et de la Morava.
4
Les vendanges à Modra, centre viticole renommé des Petites Carpates (tout comme Pezinok) près de Bratislava.
5
La basilique de Šaštin, sanctuaire national consacré à Notre Dame des sept Douleurs (Protectrice de la Slovaquie).
6
La cathédrale Jean-Baptiste de Trnava.
7
La station thermale de Pieštany, où l’on soigne les rhumatismes et les maladies du système locomoteur. Le symbole de la ville est une statue d’un homme cassant sa béquille qui est placée sur le pont au-dessus du Váh.
8
La céramique faite main de la ville de Modra.
9
La cathédrale de Nitra.
10
Le château de Trenčin.
11
Le château de Bojnice.
12
Le village de Čičmany.
13
Le village de Rajecka Lesna.
14
La ville de Rajec, réputée pour la sculpture sur bois et la cordonnerie.
15 Au-dessus et à gauche de l’étable de Bethléem, il y a un troupeau de moutons qui paît tranquillement, protégé contre les ours par un berger et ses compagnons. On peut voir aussi un chien qui éloigne un ours.
16 Au centre, au-dessus de l’étable
Le mont Krivaň, symbole de la Slovaquie.
17
Žilina, ville historique et centre commercial moderne.
18
Le château d’Orava (Oravsky hrad) et son église adjacente
19
L’agriculture, ressource principale des habitants d’Orava et de Kysuce (régions de la Slovaquie du nord). Des paysans ramassent des pommes de terre, font les foins, ramassent les fruits des bois et les hommes travaillent dures dans les forêts pour l’exploitation du bois.
20
Banská Bystrica, ancienne ville minière, aujourd’hui ville moderne. Ville du départ du soulèvement national (SNP) en 1944 contre les nazis.
21
L’orchestre des frères Mucha de Terchová, célèbre groupe folklorique, connu en Slovaquie et à l’étranger.
22
Une noce à Ždiar. Sur une charrette, des musiciens et les invités conduisent la mariée vers sa nouvelle maison. Selon la tradition, les jeunes hommes du village empêche le futur marié de se rendre à la noce.
23
Spišské Kapitula, la porte vers l’est de la Slovaquie.
24
Levoča, l’église Saint Jacques et l’ancien Hôtel de ville.
25
L’église de Prešov qui domine la ville. Face à l’église, se trouve la statue de Neptune.
26 au-dessus, à droite
Le dôme de la cathédrale Sainte Elisabeth de Košice, merveille de l’architecture gothique.
27
Bardejov et l’église Saint Egidius, merveilleuse place et ville de thermalisme (à Bardejovské Kúpele).
28 en bas, à droite
Musée de l’architecture populaire à Bardejovské Kúpele dont une petite église en bois est un des éléments admirables.
29
Le labourage fait par un attelage de vaches, la plantation d’un arbre de mai, la production de toile de lin avec le métier à tisser et les fileuses…
Le musée Šariš de Bardejov fut fondé en 1903. Il se trouve dans une région, l’Est de la Slovaquie, où se sont rencontrées deux cultures religieuses importantes dans la chrétienté : la culture occidentale – catholique romaine et la culture orientale – byzantine. Cultures qui seront aussi confrontées, lors de la Réforme, à l’arrivée sur le territoire d’églises évangéliques (après 1681).
La collection du musée Šariš est composée d’icônes couvrant la période du 16e au 20e siècle et venant de divers endroits mais plus particulièrement de la Slovaquie du Nord-Est.
Le musée Šariš de Bardejov fut fondé en 1903. Il se trouve dans la région où se sont rencontrées deux cultures religieuses importantes dans la chrétienté : la culture occidentale – catholique romaine et la culture orientale – byzantine. Cultures qui seront aussi confrontées, lors de la Réforme, à l’arrivée sur le territoire d’églises évangéliques (après 1681).
Ces cultures vont s’affronter religieusement pour ensuite vivre ensemble en harmonie.
C’est la raison pour laquelle on trouve dans les riches collections du musée d’Icônes Šariš les thèmes de ces deux cultures au travers des siècles. Thèmes qui représentent non seulement la spiritualité mais aussi les valeurs au sein des habitants de cette région, les slovaques mais aussi les habitants qui venaient d’horizon différents comme les allemands, les hongrois, les polonais, les ruthènes, les ukrainiens…
La collection du musée Šariš est composée d’icônes couvrant la période du 16e au 20e siècle et venant de divers endroits mais plus particulièrement de la Slovaquie du nord-est.
Les plus anciennes se trouvaient dans des églises en bois pour la plupart aujourd’hui disparues.
On verra, au cours de la visite du musée, que l’art de l’icône a évolué aux cours des siècles. Si, au départ, elles devaient correspondre à des « canons » précis pour la composition et la réalisation, elles évolueront néanmoins du style orthodoxe ou gréco-catholique, vers un style plus moderne et ne respectant plus les canons d’origine, en passant par le style baroque, au 17e et 18e siècle, et ce sous l’influence des églises catholiques romaines et réformées.
Le musée Šariš propose de suivre l’évolution de création d’icônes depuis le 15e siècle jusqu’au début du 20e siècle. Quelques unes sont conservées au musée Šariš dans la partie « exposition spéciale d’icônes ». Le musée les a acquises en 1907. Le musée a rassemblé et sauvé plus de 160 icônes. Dans leur évolution deux étapes fondamentales peuvent être distinguées. La plupart des icônes du 15e et 16e siècle qui respectaient les traditions strictes des anciens modèles russes et bulgares basés sur l’art byzantin appartient à la première étape.
On peut y voir les plus complètes et les plus précieuses œuvres du 16e siècle sont les icônes de l’ancienne église en bois de Rovné (aujourd’hui disparue) : icône de la Deesis, Hodegétria (Mère de Dieu) avec les prophètes, sainte Paraskeva, l’Archange Michel (qui est représenté très souvent sur les icônes de la Slovaquie de l’Est) et saint Nicolas… On y retrouve les caractéristiques de cette époque comme : la représentativité, la symbolique, la polychromie, le style de peinture, le respect des canons dans la peinture des visages, les scènes conventionnelles prescrites par les dogmes de l’Eglise orthodoxe.
Les premières icônes conservées en Slovaquie datent du 15e et 16e siècle.
Ensuite, au 17e siècle, on peut remarquer plus de simplicité dans la composition, dans les tons et dans la technique. On y découvre l’influence d’éléments folkloriques et surtout le relâchement des canons des icônes originales. Apparaît aussi, à cette époque, les premières icônes signées. L’icône signée la plus ancienne de Slovaquie est le Christ Pantocrator et fait partie de la collection du musée de Šariš. Ce Christ Pantocrator fut peint par Ioan Černeckyi de Lvov (Ukraine) en 1608.
Au 18e et 19e siècle, on remarque une très nette évolution de l’iconographie sous l’impulsion de l’art occidental et plus particulièrement de l’Eglise catholique. On passe d’une icône originale respectant des canons très précis en « tableaux » saints simplifiés. Cela se remarque sur les icônes appelées Mandylion qui représentent le Christ sans mains et sans la couronne d’épines et les icônes Veraicon, qui représentent le Christ avec la couronne d’épines.
L’exposition se poursuit par des représentations d’icônes sur bois, sur toiles et par des drapeaux d’églises, des croix de procession, des vêtements liturgiques ornés et quelques maquettes d’églises en bois et l’iconostase de l’église de Borovsky.
L’entrée du musée (bâtiment à la façade rose) est située dans la petite rue sur le haut et à droite de la place de l’ancien Hôtel de ville de Bardejov – Radničné námestie
http://www.muzeumbardejov.sk/expozic/ikony.htm
http://www.muzeumbardejov.sk/index.htm
Ouverture :
Du 1er mai au 30 septembre :
Du mardi au dimanche de 8h30 à 12h00 et de 12h30 à 16h30
Le lundi uniquement pour groupe sur rendez-vous
Du 1er octobre au 30 avril :
Du mardi au dimanche de 8h00 à 12h00 et de 12h30 à 16h00
– La vieille place de Bardejov et les maisons aux façades peintes
– l’église gothique Saint Egidius (saint Gilles) sur la place de Bardejov
– le musée de la ville libre royale de Bardejov (Slobodné kraľovské mesto Bardejov) dans le bâtiment gothique qui était l’ancienne mairie, au centre de la vieille place de Bardejov
– une promenade sur les fortifications qui ceinturent une partie de la vieille ville
– le skanzen – musée de plein air dans la station thermale de Bardejovské kúpele
– le mémorial et le musée de la deuxième guerre mondiale au col de Dukla
– l’église en bois catholique-romaine Saint François d’Assise à Hervartov
– de nombreuses églises en bois de différents rites dans la région (liste sur demande)
Logement :
On peut trouver hôtels, pensions de famille ou maisons avec location de plusieurs appartements ou chambres à proximité de la vieille place de Bardejov :
http://www.hotelsaris.sk/
(lire notre article sur cet hôtel : http://vaheurope.eu/wp-admin/post.php?post=92&action=edit)
Situé à 200 m environ de la place centrale de la ville de Bardejov – Radničné Námestie, cet hôtel propose le confort que peut en attendre un touriste. De plus les prix sont raisonnables.
Chambre avec télévision, téléphone, frigo avec mini-bar, petite salle de bain et wc.
Un restaurant agréable avec une bonne cuisine vous attend. Vous y trouverez aussi un bar, un salon, un sauna, une salle de gym, massage.
Le parking sur la place Námestie SNP se trouve à l’arrière de l’hôtel (voir photo). Lors de notre passage, ce parking était gratuit.
Nous sommes arrivés le 7 août vers 22h15, sans réservation. L’accueil fut très agréable ainsi que notre séjour.
http://www.hotelsaris.sk
Pour les prix, cliquez sur « Cena » (izba = chambre). Le prix de la chambre comprend le petit-déjeuner.
Ajoutez la taxe de la ville: 1€/personne/jour.
A voir absolument: l’église gothique saint Egide; le musée Šariš; le musée des Icônes et une visite des remparts. Tout cela concentré dans le centre historique de la ville de Bardejov. A proximité, la station thermale de Bardejovské kúpele avec le très beau skanzen (musée d’architecture populaire) et ses deux églises uniates en bois; le musée de la bataille du Col de Dukla avec sa tour « point de vue », le skanzen de la ville de Svidnik, les églises en bois de Ladomirova, Bodružal…
L’hôtel Ačko de Ružomberok ne manque pas de charme. Avec ses 3 étoiles, voici un hôtel sympa dont l’architecture extérieur attire le regard et fait s’arrêter des autocars… japonais pour la photo traditionnelle des touristes découvrant un lieu particulier.
Situé à l’entrée de la ville de Ružomberok en venant de Žilina, juste à côté du stade de football et au pied de la station de ski et bike de Malino Brdo de Ružomberok – Hrabovo, l’hôtel Ačko à la particularité de posséder une piscine privée avec un bassin de 13 m sur 5. Sauna, solarium font aussi partie de l’équipement de l’hôtel.
Bien situé dans la région de Liptov, à partir de l’hôtel Ačko de nombreuses excursions sont possibles dans la région. Citons le village de Vlkolínec (UNESCO), les églises en bois de Svätý Kríž et de Leštiny (UNESCO), les petites églises gothiques de Ludrová – Kút (Ružomberok), de Martinček avec leurs fresques murales, le lac du barrage de Liptovská Mara avec ses possibilités de sports nautiques, le grand parc thermal de Bešeňová (piscines thermales et toboggans GinoParadise), le spa de Lúčky – Kúpele, l’aquapark thermal de Tatralandia sans oublier la proximité des montagnes des Nízke Tatry – Basses Tatras et son centre touristique Jasná ou les montagnes de Choč avec ses vallées Kvačianska dolina et Prosiecka dolina …