Icônes du musée Šariš à Bardejov

Mgr Alice Hura – Charles Bugan

Le musée Šariš de Bardejov fut fondé en 1903. Il se trouve dans une région, l’Est de la Slovaquie, où se sont rencontrées deux cultures religieuses importantes dans la chrétienté : la culture occidentale – catholique romaine et la culture orientale – byzantine. Cultures qui seront aussi confrontées, lors de la Réforme, à l’arrivée sur le territoire d’églises évangéliques (après 1681).

La collection du musée Šariš est composée d’icônes couvrant la période du 16e au 20e siècle et venant de divers endroits mais plus particulièrement de la Slovaquie du Nord-Est.

Le musée Šariš de Bardejov fut fondé en 1903. Il se trouve dans la région où se sont rencontrées deux cultures religieuses importantes dans la chrétienté : la culture occidentale – catholique romaine et la culture orientale – byzantine. Cultures qui seront aussi confrontées, lors de la Réforme, à l’arrivée sur le territoire d’églises évangéliques (après 1681).

Ces cultures vont s’affronter religieusement pour ensuite vivre ensemble en harmonie.

C’est la raison pour laquelle on trouve dans les riches collections du musée d’Icônes Šariš les thèmes de ces deux cultures au travers des siècles. Thèmes qui représentent non seulement la spiritualité mais aussi les valeurs au sein des habitants de cette région, les slovaques mais aussi les habitants qui venaient d’horizon différents comme les allemands, les hongrois, les polonais, les ruthènes, les ukrainiens…

La collection du musée Šariš est composée d’icônes couvrant la période du 16e au 20e siècle et venant de divers endroits mais plus particulièrement de la Slovaquie du nord-est.
Les plus anciennes se trouvaient dans des églises en bois pour la plupart aujourd’hui disparues.

On verra, au cours de la visite du musée, que l’art de l’icône a évolué aux cours des siècles. Si, au départ, elles devaient correspondre à des « canons » précis pour la composition et la réalisation, elles évolueront néanmoins du style orthodoxe ou gréco-catholique, vers un style plus moderne et ne respectant plus les canons d’origine, en passant par le style baroque, au 17e et 18e siècle, et ce sous l’influence des églises catholiques romaines et réformées.

Le musée Šariš propose de suivre l’évolution de création d’icônes depuis le 15e siècle jusqu’au début du 20e siècle. Quelques unes sont conservées au musée Šariš dans la partie « exposition spéciale d’icônes ». Le musée les a acquises en 1907. Le musée a rassemblé et sauvé plus de 160 icônes. Dans leur évolution deux étapes fondamentales peuvent être distinguées. La plupart des icônes du 15e et 16e siècle qui respectaient les traditions strictes des anciens modèles russes et bulgares basés sur l’art byzantin appartient à la première étape.

On peut y voir les plus complètes et les plus précieuses œuvres du 16e siècle sont les icônes de l’ancienne église en bois de Rovné (aujourd’hui disparue) : icône de la Deesis, Hodegétria (Mère de Dieu) avec les prophètes, sainte Paraskeva, l’Archange Michel (qui est représenté très souvent sur les icônes de la Slovaquie de l’Est) et saint Nicolas… On y retrouve les caractéristiques de cette époque comme : la représentativité, la symbolique, la polychromie, le style de peinture, le respect des canons dans la peinture des visages, les scènes conventionnelles prescrites par les dogmes de l’Eglise orthodoxe.

Les premières icônes conservées en Slovaquie datent du 15e et 16e siècle.

Ensuite, au 17e siècle, on peut remarquer plus de simplicité dans la composition, dans les tons et dans la technique. On y découvre l’influence d’éléments folkloriques et surtout le relâchement des canons des icônes originales. Apparaît aussi, à cette époque, les premières icônes signées. L’icône signée la plus ancienne de Slovaquie est le Christ Pantocrator et fait partie de la collection du musée de Šariš. Ce Christ Pantocrator fut peint par Ioan Černeckyi de Lvov (Ukraine) en 1608.

Au 18e et 19e siècle, on remarque une très nette évolution de l’iconographie sous l’impulsion de l’art occidental et plus particulièrement de l’Eglise catholique. On passe d’une icône originale respectant des canons très précis en « tableaux » saints simplifiés. Cela se remarque sur les icônes appelées Mandylion qui représentent le Christ sans mains et sans la couronne d’épines et les icônes Veraicon, qui représentent le Christ avec la couronne d’épines.

L’exposition se poursuit par des représentations d’icônes sur bois, sur toiles et par des drapeaux d’églises, des croix de procession, des vêtements liturgiques ornés et quelques maquettes d’églises en bois et l’iconostase de l’église de Borovsky.

Šarišské múzeum – Musée Šariš (Musée d’icônes)
Radničné námestie, 27
085 01 Bardejov

L’entrée du musée (bâtiment à la façade rose) est située dans la petite rue sur le haut et à droite de la place de l’ancien Hôtel de ville de Bardejov – Radničné námestie

http://www.muzeumbardejov.sk/expozic/ikony.htm

http://www.muzeumbardejov.sk/index.htm

Ouverture :

Du 1er mai au 30 septembre :

Du mardi au dimanche de 8h30 à 12h00 et de 12h30 à 16h30
Le lundi uniquement pour groupe sur rendez-vous

Du 1er octobre au 30 avril :

Du mardi au dimanche de 8h00 à 12h00 et de 12h30 à 16h00

Prix : tarifs 2016 :
adulte 2 €
tarif réduit (retraités, étudiants) 1,50 €
enfant 1 €
supplément vidéo, photo 2 €.

A découvrir dans la région :

– La vieille place de Bardejov et les maisons aux façades peintes
– l’église gothique Saint Egidius (saint Gilles) sur la place de Bardejov
– le musée de la ville libre royale de Bardejov (Slobodné kraľovské mesto Bardejov) dans le bâtiment gothique qui était l’ancienne mairie, au centre de la vieille place de Bardejov
– une promenade sur les fortifications qui ceinturent une partie de la vieille ville
– le skanzen – musée de plein air dans la station thermale de Bardejovské kúpele
– le mémorial et le musée de la deuxième guerre mondiale au col de Dukla
– l’église en bois catholique-romaine Saint François d’Assise à Hervartov
– de nombreuses églises en bois de différents rites dans la région (liste sur demande)

Logement :

On peut trouver hôtels, pensions de famille ou maisons avec location de plusieurs appartements ou chambres à proximité de la vieille place de Bardejov :

http://www.hotelsaris.sk/
(lire notre article sur cet hôtel : http://vaheurope.eu/wp-admin/post.php?post=92&action=edit)

Besoin d’infos : www.vaheurope@gmail.com

Célestin Joubier, porté disparu

Mgr Alice Hura – Charles Bugan

Durant le conflit de la Deuxième guerre mondiale, des hommes et des femmes se sont engagés dans le combat contre le fascisme. L’histoire gardent de nombreux récits de leur combat, parfois loin de chez eux. Certains sont revenus, d’autres ont été portés disparu. C’est le cas de Célestin Joubier.

Son nom figure sur le Monument commémoratif des partisans français de Strečno en Slovaquie. A la demande de la famille, nous sommes allés à la recherche des éléments historiques qui expliquent pourquoi Célestin Joubier, un breton, a été « porté disparu », loin de chez lui – un peu plus de 2000 km – en Slovaquie.

Voici les résultats de l’enquête menée par Vaheurope

Célestin Joubier est né le 1er mai 1916 à La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique, France). Ses parents, Yves Marie Joubier et Marie Joseph Hervoche auront 9 enfants. Célestin comptera ainsi 5 frères et 3 sœurs.

Après ses études, CEP et CAP, Célestin Joubier va exercer la profession de menuisier charpentier. Il accomplira son service militaire en 1936 au 2e Chasse R.C.T. de Tours.

Il sera, comme beaucoup d’autres, entraîné malgré lui dans la tourmente de la deuxième guerre mondiale. Respectant ses convictions et son désir d’être un homme épris de liberté il va s’engager dans le combat contre le fascisme.

Comment est-il arrivé en Slovaquie ?

En tant que membre du 32e régiment d’infanterie de l’armée française il est fait prisonnier au cours de la guerre contre l’Allemagne fasciste et se retrouve au camp de prisonniers XVII B à Gneixendorf (Autriche) dont il a finalement réussi à s’échapper vers la Hongrie où il sera repris et interné dans un camps disciplinaire d’où il s’évadera à nouveau le 15 août 1944 vers la Slovaquie (1). Là, il s’engage dans le « Groupe de Combattants français en Tchécoslovaquie » où il va combattre comme volontaire dans l’unité française du Capitaine Georges de Lannurien. Dénommée la Compagnie Française puis Bataillon Foch, cette unité composée d’évadés français a été créée par le capitaine de Lannurien.

(1) La République slovaque est un état indépendant qui résulte du démantèlement de la Tchécoslovaquie lors des accords de Munich (30 septembre 1938). Créée le 14 mars 1939, la République slovaque est dirigée par un prêtre catholique, Monseigneur Jozef Tiso est alors le premier ministre du gouvernement slovaque. Cependant, sa souveraineté, depuis son commencement était limitée par les relations avec l’Allemagne nazie dans le contexte du Pacte tripartite et la République slovaque est devenue un état satellite de l’Allemagne nazie. Après la guerre, le territoire de la Slovaquie a été incorporé dans la renouvelle république Tchécoslovaque le 9 mai 1945.

Son engagement et sa disparition

Célestin Joubier a été deux fois grièvement blessé. La première fois, il a été soigné à l’hôpital de Zvolen, du 6 au 8 Septembre 1944, pour une blessure à la jambe gauche et la deuxième fois, le 19 octobre 1944, pour une blessure par balle à l’épaule droite. (réf.1). Un document du Gouvernement militaire de Paris, daté du 27 septembre 1945 évoque : « blessé à la jambe (blessure légère) le 19 octobre 1944 à Nemce (Slovaquie). Hospitalisé du 19 octobre 1944 au 25 octobre 1944 à Sliac (Slovaquie). Evacué par avion soviétique vers la Russie le 25 octobre 1944. Départ : aérodrome de Triduby (district Zvolen en Slovaquie). Arrivée probable Kiew ou Lwow (URSS) ». Problème de date ! Nous retenons cependant la première car c’est ce qui figure dans les archives du musée SNP de Banská Bystrica. De plus le terme « arrivée probable » laisse aussi planer un doute sur l’exactitude du document français (lire la suite de nos recherches ci-dessous).

Le 23 octobre, quatre français, dont le lieutenant Jean-Luc Lehmann (30 ans, blessé à la cuisse lors des combats de Senohrad, près de Krupina, petite ville slovaque), le caporal Maurice Lerouge, (26 ans, blessé à Krupina) le soldat Célestin Joubier (28 ans, blessé lors des combats près de Senohrad), le soldat Jean Paul Cossard (20 ans, blessé près du village de Senohrad), sont évacués en avion vers l’URSS. L’avion Li-2 n°30 du capitaine Goubine (du 1er régiment d’aviation de Briansk) décolle de l’aéroport militaire slovaque Tri Duby – Trois Chênes (aujourd’hui aéroport militaire de Sliač) près de la ville Zvolen (Slovaquie) vers l’aéroport de Lviv d’où ils doivent être dirigés par un autre transport vers l’hôpital de Kiev en Ukraine.

L’avion soviétique Li-2 est attaqué dans la zone aérienne de Poprad à 22h15 à 3200m d’altitude par un chasseur allemand nocturne venant de la base aérienne de Mielec (en Pologne).

Le Li-2 est atteint au tableau de bord et au réservoir de kérosène gauche par de multiples balles des mitrailleuses frontales du chasseur allemand. Les flammes ont instantanément jailli du réservoir et se sont propagées le long de l’aile jusqu’à englober le cockpit. Le chasseur allemand continue de tirer sur l’avion en flammes, atteignant les passagers. Le pilote, le capitaine Goubine, n’arrive pas à remonter l’avion de sa chute. Puisque les deux réservoirs sont enflammés, l’explosion de l’avion peut survenir à tout moment. Le capitaine Goubine ordonne donc à l’équipage de sortir immédiatement de l’avion. Le premier à quitter l’appareil est l’opérateur radio S.P. Domachenko, et après lui, le tireur de bord O.S Chvedine. Le navigateur et lieutenant L. F. Kotlarevski va mourir de ses blessures après son atterrissage dans le bois de Kovaľová près de la commune de Ľubica (prononcez loubitsa). Les derniers à quitter l’avion sont le capitaine Goubine et le mécanicien de bord – le lieutenant S. N. Outkine, avec un parachute seulement car celui de Goubine est inutilisable, il est partiellement brûlé. Avant que l’avion n’explose, il se brise et la partie arrière où se trouvent les soldats insurgés blessés et partisans français gravement blessés, tombent d’une grande hauteur.

De ces blessés militaires transportés par l’avion soviétique, seul Anton Koprda a survécu : il a été propulsé dans la queue de l’avion par le souffle de l’explosion et cette partie s’est ensuite détachée du reste de l’avion et a lentement chuté dans un mouvement circulaire avant de tomber sur des branches de grands arbres. Dans l’explosion de l’avion, deux autres membres de l’équipage sont morts : le deuxième pilote et le lieutenant Y. N. Chichkine et le navigateur – le lieutenant A. Tagaï.

Les débris de l’avion sont tombés dans la chaîne de montagnes Levočské vrchy – les collines de Levoča dans la région slovaque de Spiš, plus particulièrement dans les bois près du petit village slovaque de Torysky (810 m d’altitude). Des pièces de l’épave sont aussi tombées sur le point géographique Javorinka – Petit Érable (1074 m d’altitude).

Dans l’attaque de l’avion et la chute qui s’en est suivie, des membres de la 2e brigade parachutiste tchécoslovaque : le lieutenant J. Hronský, le soldat J. Siksa, un para-brigadiste non-identifié ; et quatre français : le lieutenant Jean-Luc Lehmann, le caporal Maurice Lerouge, le soldat Célestin Joubier, le soldat Jean Cossard et une infirmière slovaque Alice Braun-Rutkay ont été tués.

Ils ont été enterrés après la guerre dans le cimetière de la ville de Levoča. En 1956, les restes des soldats français ont été déplacés dans la tombe commune sous le Monument commémoratif aux partisans français sur le sommet de la colline Zvonica – Campanile près de Strečno, un village avec un château-fort médiéval de la région de Žilina. Strečno, situé dans la vallée du Váh, fut le lieu d’âpres combats.

Le Monument fut inauguré le 29 Août 1956 devant le Ministre français Tanguy-Prigent, en présence des familles françaises.

L’après en France

Sa maman, Madame veuve Yves Joubier née Marie Joseph Hervoche, recevra un courrier daté du 22 novembre 1945 de la part du Capitaine De Lannurien, nous citons : « Ayant été le Commandant du Groupe des Combattants Français en Tchécoslovaquie, j’ai le douloureux devoir de vous faire savoir que toutes les recherches entreprises pour obtenir une certitude sur le sort de Joubier Célestin sont demeurées vaines ; lors de mon récent voyage en Tchécoslovaquie, j’ai procédé moi-même à des recherches inutiles. J’avais chargé la Croix-Rouge Internationale et la Mission de Rapatriement de Prague d’enquêtes qui n’ont donné aucun résultat. Dans ces conditions, étant obligé de régulariser la situation de Joubier Célestin vis-à-vis de l’Armée Française, je suis dans la triste obligation de le porter disparu au cours des opérations ».

Célestin Joubier, 2ème classe du « Groupe des Combattants français en Tchécoslovaquie » sera honoré par des décorations à titre posthume de la République française :

– La médaille militaire avec attribution de la croix de guerre avec palme. 21 mai 1946
– La médaille des évadés. Par décret du 5 mai 1950

Le contexte des Groupes de Partisans Français en Slovaquie

Les quelques 200 Français engagés en Slovaquie, pendant les affrontements de 1944-45, ont perdu au combat 55 tués et 42 blessés. Ceux qui ont survécu entrent en contact avec l’Armée rouge en janvier 1945. Regroupés à Odessa avec leurs anciens camarades restés en Hongrie et d’autres prisonniers libérés par les soldats soviétiques de la Prusse orientale, au nord, à la Styrie autrichienne au sud, à la fin du printemps 1945. Ils seront rapatriés avec 2000 autres compatriotes par le bateau Bergen Fjord qui arrive à Marseille le 8 avril 1945.

Des Résistants français vinrent en Slovaquie avant l’Insurrection national slovaque (SNP- de 29 août 1944 à 28 octobre 1944), des le début du mois d’août 1944.

En premier lieu, il s’agissait de soldats, sous-officiers et officiers de l’armée française qui, lors des combats contre l’armée allemande attaquant la France, avait été faits prisonniers et emmenés dans des camps – oflags ou stalags en Allemagne. Certains audacieux, après des tentatives d’évasions manquées et parfois des sanctions en camp disciplinaire, parvinrent à gagner la Hongrie, où la situation faite aux Français était relativement supportable (2). Mais le but de ces hommes, en traversant des pays d’Europe centrale, était de rejoindre les Forces Françaises Libres qui combattaient les armées de l’Allemagne nazie. Se heurtant à des impossibilités de passage (en Croatie par exemple), un groupe s’est alors tourné vers la Slovaquie après avoir été informé de l’insurrection qui se préparait en Slovaquie.

(2) Du fait de la neutralité vis-à-vis de la France de Vichy, la Hongrie accorde aux évadés français le statut d’internés, selon l’article 47 de la Convention de Genève. Cela changera après l’entrée des troupes nazies en Hongrie, le 19 mars 1944 et le parti des « Croix fléchées » porté au pouvoir par eux. Le gouvernement Salaszi va lancer contre les « internés » français un ordre d’internement général.

D’autres Français qui, réquisitionnés par le Service du Travail Obligatoire (S.T.O.) pour les allemands, avaient été déportés dans l’usine Škoda à Dubnica nad Váhom en Slovaquie dans une usine d’armement allemande en juillet 1944 (du 6 juillet jusqu’au 19 août 1944, 488 Français y étaient déportés). Ces jeunes Français s’évadèrent début septembre pour rejoindre le groupe venu de Hongrie commandé par le Capitaine Georges de Lannurien.

Cette unité combattante – une Compagnie Française – s’est formée et s’est organisée dans la vallée de Turiec à partir de la deuxième quinzaine d’août 1944.

Les premières missions militaires dans la région, entre Vrútky et Žilina, dans la vallée étroite du Váh (3), donnent lieu à des affrontements très durs qui se dérouleront dans le Défilé de Strečno (Strečnianska tiesňava) depuis le 31 août jusqu’au 4 septembre 1944, et sur le village de Priekopa (actuel. Vrútky-Priekopa) du 6 et du 9 septembre 1944. Après ces combats, les hommes passent quelques jours de repos (du 13 jusqu’au 19 septembre 1944) dans la station thermale de Sliač (près de Zvolen), puis ils participent à d’autres combats à Nemecké Pravno (actuel. Slovenské Pravno) le 20 septembre 1944, à Čremošné, à Svätý Kríž na Hronom (actuel. Žiar nad Hronom) du 21 jusqu’au 24 septembre 1944 et à Jánova Lehota le 25 septembre 1944.

(3) Ce passage par la vallée est très étroit. Creusé par la rivière Váh entre les montagnes Fatras (massifs de Grande Fatra et de Petite Fatra dans les Carpates occidentales) ce défilé est accessible seulement par la voie d’eau jusqu’à la fin du 19e siècle quand une grande ligne de communication sera construite (une voie ferrée avec des tunnels et une route nationale, reliant l’est avec l’ouest du pays par cette ligne septentrionale. A Vrútky-Priekopa, se trouve un nœud ferroviaire et un carrefour routier reliant est-ouest et nord-sud du pays, d’où l’importance des combats en ce lieu.

Après un repos dans la ville de Detva afin de permettre la réorganisation des unités de combat début octobre, le groupe repart au combat pour la défense du Sud-ouest du front où elle a soutenu des engagements très dur à Krupina du 13 au 18 octobre 1944, à Prenčov du 10 jusqu’au 11 octobre 1944, à Hontianske Nemce du 16 jusqu’au 19 octobre 1944, à Svätý Anton et enfin à Senohrad, le 20 octobre. Revenue à Detva, la Compagnie va poursuivre son périple jusqu’aux montagnes de la vallée du Hron (région Pohronie) et au village de Jasenie plus particulièrement, village situé sur les pentes méridionales des Basses Tatras.
Enfin, le troisième volet de la guerre de partisans se déroule lors de la répression du Soulèvement par les troupes nazies qui envahissent la Slovaquie. Les éléments de la Compagnie qui a éclaté en plusieurs petites formations plus ou moins nombreuses dont une équipe autour du Capitaine Georges de Lannurien (1915-1988), une autre avec le lieutenant et aumônier militaire Jean-Pierre Geyssely (1911-1999), de novembre 1944 à février 1945 (rencontre avec les unités de libération du front d’Ukraine), se réfugient dans les montagnes pour mener leurs raids.

Un grand merci

Nous remercions vivement les familles Clairet – Joubier et Ponchon qui nous ont transmis de nombreux documents et photos de famille et le musée SNP à Banská Bystrica.

Références

1 Francúzi v Slovenskom národnom povstaní (Les Français dans l’Insurrection Nationale Slovaque). Dušan Halaj, Ľubomir Moncoľ, Ján Stanislav. Grafické štúdio Ing. Petra Jurigu Banská Bystrica 2003. ISBN 80-89112-02-1

2 Musée SNP (Soulèvement National Slovaque) à Banská Bystrica en Slovaque.

3 Fašistické represálie na Slovensku (Druhé doplnené a rozšírené vydanie). Stanislav Mičev, Ján Stanislav, Jozef Rodák, Dušan Halaj. Vydavateľstvo Obzor, Bratislava 1990. ISBN 80-
215-0063-8

4 Slovensko – Dejiny. Ján Tibenský & collect. Vydavateľstvo Obzor, Bratislava. 1971

5 Dejiny Slovenska a Slovákov. Milan S. Ďurica. Slovenské Pedagogické Nakladateľstvo, 1996. ISBN 80-08-01427-X

6 La Résistance et les Français. Lutte armée et maquis. Actes du colloque international de Besançon – 15-17 juin 1995 publiés sous la direction de François Marcot. Des Français dans des maquis étrangers, par Yves Durand. Annales littéraires de l’Université de Franche-Comté. 1996. ISBN 2.251.60617.3

7 Les résistants de la dernière chance ; des français dans les maquis slovaques. Bohuš Chňoupek. Ed. Jacques Grancher. 1986. Avec l’accord de Slovenska Literarna Agentura (L.I.T.A.) Bratislava

8 Histoire des pays tchèques et slovaque. Antoine Mares. Ed Hatier. 1995

Sur le web :

http://www.muzeumsnp.sk/

http://gw.geneanet.org/duvgen?lang=fr;m=NOTES;f=Stalag (stalag XVII B)

http://www.unser-gneixendorf.at/le-camp-de-prisonniers-de-guerre-stalag-xvii-b/

Besoin d’infos, écrivez-nous : www.vaheurope@gmail.com

 

 

L’église en bois de Matysová

Mgr Alice Hura – Charles Bugan

Une des curiosités de l’exposition en plein air du Skansen de Stará Ľubovna est l’église uniate (gréco-catholique) en bois, dédiée à saint Michel archange, construite en 1833. Cette église fait partie des monuments importants de l’architecture sacrale en Slovaquie de l’Est. C’est un bâtiment à une nef, construit avec des rondins, contenant un chevet polygonal et une antichambre, le babinec, au-dessus de laquelle se trouve une haute tour-clocher.

L’intérieur de l’église est décoré par 1’iconostase avec une architecture classique décorative à cinq registres et datant de la première moitié du 18e siècle.

L’église a été transférée au musée en plein air de Stará Ľubovňa en 1979 et elle a été de nouveau consacrée en 1991. Depuis, la liturgie s’y tient depuis lors des fêtes religieuses importantes, les mariages… et l’office se déroule en slavon (vieux slave).

Situation

Stará Ľubovna et son skanzen – le musée en plein air se trouve au nord-est de la Slovaquie, dans la région de Špiš, à 375 km de Bratislava et à 14 km environ de la frontière polonaise.

Histoire de l’église

Cette église à l’origine se trouvait dans le village de Matysová, village situé à environ 8 km au nord-est de la ville de Stará Ľubovňa, proche de la frontière entre la Slovaquie et la Pologne.

Matysová, est un ancien village montagnard typique avec des maisons regroupées et bordant la rue, avec ses fondements bâtis tout autour de la rue principale. Ce village était mentionné pour la première fois dans les sources d’archives en 1408. Il a appartenu initialement au comte Imrich Perényi, qui l’avait reçu en don du roi de Hongrie Sigismond de Luxembourg. Plus tard, le village a appartenu à la famille noble Palocsay-Horváth.

L’église se trouvait à l’origine sur une petite colline de moyenne élévation au milieu du village, là où autrefois se dressait une église en bois encore plus ancienne. Les Maîtres charpentiers ont construit cette « nouvelle » église en bois d’épicéa en 1833.

Depuis le 19e siècle, et comme en témoignent les documents de ses rénovations, entre 1937 et 1938 a été réalisée une restauration générale et une reconstruction partielle de l’église. Au cours de ces travaux, au point de vue plan, l’église est modifiée par l’extension de la nef et par l’insertion d’une nouvelles galerie, l’adaptation de la partie sous le clocher (la tour) et la création de la nouvelle entrée.

En 1968, les habitants de Matysová construisent une nouvelle église, maçonnée en pierre, et décident de vendre leur église en bois au musée de Stará Ľubovňa. L’édifice y sera transféré en 1979.

Extérieur de l’église

L’édifice en bois est une construction en poutres (madriers) recouverts à l’extérieur de bardeaux. Il est identifié comme église ruthène du type local des Lemkos, un petit groupe ethnolinguistique ruthène des Carpates orientales pratiquant le rite chrétien orthodoxe.

Cependant, au point de vue architectural, les trois parties typiques de cet édifice ne se retrouvent pas clairement exprimé dans la forme principale du bâtiment. Le Sanctuaire est à chevet polygonal, la nef rectangulaire comprenant le babinec et le couloir extérieur d’entrée, ne font qu’une seule unité.

Seuls le toit avec la tour-clocher et deux petites tourelles situées au-dessus de la nef et du sanctuaire, révèlent un édifice en trois parties à l’origine typique des édifices de rite byzantin.

La remarquable grande tour-clocher, située à l’ouest et qui contient trois cloches, a été bâtie à partir d’un plan de forme carrée à sa base terminée par un toit baroque caractéristique et ornée d’une croix décorative en fer forgé.

On remarquera aussi les fenêtres à arc segmentaire qui sont un des éléments très intéressant de l’architecture de cette église.

Sur la droite et avant l’entrée de l’église, une croix en bois est érigée (copie de 1912), on peut y voir sur ces faces en relief sculpté les symboles du martyre du Christ.

Intérieur de l’église

– Le babinec

Dès la première porte passée on se trouve dans un court babinec. A droite, une échelle de type « meunier » permet d’accéder à la tribune (cet accès était interdit lors de notre visite) bâtie, en partie, au-dessus du babinec et de la tour-clocher.

– La nef

Après le passage de la deuxième porte, massive, comportant une représentation symbolique du soleil sur la face externe, on entre dans l’espace intérieur de l’édifice sous un plafond plat bas, tribune oblige, réalisé avec des poutres en bois.

Après la tribune, on entre dans la nef à proprement parlé. Là, on remarque un plafond bas divisé axialement en croix dont les quatre parties sont lattées donnant ainsi un effet de losanges multiples. Face à nous, l’iconostase de la première moitié du 18e siècle et devant cette iconostase, la cloche de saint Michel archange est posée sur un socle.

Au centre de la nef se trouve un objet rond accroché au plafond. Son origine est liée à une légende qui existe toujours au village de Matysová. Pendant de nombreuses années, il a été présenté comme un lustre alors que la légende raconte que c’est pendant l’épidémie de choléra de 1633, alors que de nombreux villageois mourraient, que cet objet fut créé après la vision lors d’un rêve. En fait, il s’agit d’une représentation de l’espace symbolique du trône de Dieu selon la Bible (la vision du prophète Ezéchiel – EZ1; EZ10 – et l’Apocalypse de Jean – Ap 4,2 à 10; AP7, 11).

A l’Est, l’iconostase et le sanctuaire

– Le sanctuaire

Situé derrière l’iconostase, cet endroit, réservé au prêtre, n’est pas, dans cette église, accessible. On ne pourra donc qu’essayer d’apercevoir le mobilier qui s’y trouve. On peut juste y voir une fenêtre de chaque côté.

Sur l’autel du sanctuaire de l’église de Matysová se trouve une icône qui représente la Descente de la Croix. Une plus petite icône qui se trouve sur la table de service du sanctuaire représente la Mère de Dieu.

– L’iconostase

C’est l’élément remarquable qui attire souvent le premier regard lorsque l’on pénètre dans une église de rite orthodoxe ou gréco-catholique. Dès l’entrée dans la nef, votre regard est attiré, comme la limaille de fer par un aimant, dans cette direction.

Une grande partie de la décoration de l’église est fixée sur l’iconostase à quatre registres datant de la première moitié du 18e siècle (1763), comportant une architecture décorative en bois dorée sur fond noir, dans un style de l’art traditionnel du baroque tardif de la région.

La partie inférieure ne possède pas de représentation.

Au niveau du 1er registre, le registre principal, l’iconostase comporte les icônes locales sur une rangée avec la Porte royale et la Porte diaconal, une icône de saint Nicolas, une icône de la Mère de Dieu, une icône du Christ Pantocrator et une icône de l’Archange Michael, patron de l’église.
Sur cette icône de saint Michel archange de la rangée principale, sont aussi représentés, en plus du saint, deux plus petites figures agenouillées : un homme et une femme en costumes folkloriques traditionnels. Ce sont très vraisemblablement les mécènes de cette église.

Le deuxième registre contient 12 petites icônes de fêtes avec au milieu un Mandylion

Le troisième registre est une Déisis. Au milieu, la Mère de Dieu et saint Jean-Baptiste entoure le Christ et de chaque côté on retrouve les icônes de six apôtres.

Le quatrième registre termine l’iconostase et comprend des médaillons avec demi-figures des prophètes de l’Ancien Testament et, au centre, l’icône du Calvaire incorporée au sommet de l’iconostase qui est la plus ancienne de l’ensemble, elle est datée de 1711.

L’auteur de l’iconostase est probablement Piotr Perehrymskij.

La porte royale dorée est décorée par six médaillons, dont quatre représentent les évangélistes, saint Jean et saint Luc à gauche, saint Marc et saint Matthieu à droite. Sur le dessus, deux médaillons plus petits représentent l’Annonciation avec l’archange Gabriel à gauche et la Vierge Marie à droite. L’ensemble de la porte royale comporte un motif stylisé de vignes avec des raisins et des feuilles d’acanthe. La porte royale est surmontée d’une croix.

Sur le mur nord

A gauche de l’iconostase, sur le mur nord, un autel latéral baroque comprend l’icône de la Transfiguration. Elle est datée de la fin du 17e – début du 18e siècle. Elle exprime l’événement par lequel le Christ a révélé à ses disciples sa nature divine.

Vers le fond de l’église, l’icône du Pantocrator domine. C’est une tempera sur bois du 17e siècle.

Le Christ est assis sur un trône massif en forme de banc. Derrière lui, sur le dossier, dans des tons bleus, la représentation de la puissance céleste avec les Chérubins et les Séraphins. Il tient de la main gauche l’Evangile et de sa main droite il bénit. Le Christ à une expression souriante. Il faut remarquer que le Christ n’a pas un regard convergent. Son œil gauche est comme l’œil droit, il a été reproduit à l’identique. Car selon la croyance de l’époque, la justice divine ne peut avoir un mauvais regard. Une superstition locale attribuait une mauvaise vision à l’œil gauche. 1

Sur le mur sud

En partant de l’iconostase, quatre icônes garnissent le mur sud (droit).

La première icône, du milieu du 17e siècle, représente la Crucifixion.

Le centre de l’icône est dominé par la croix portant le corps du Christ stylisé. Il porte une couronne d’épines et les pieds sont cloués seulement avec un clou (alors que chaque pied est cloué individuellement dans la tradition de l’iconographie orthodoxe). Cette icône date de l’unification de l’Eglise d’Orient à Rome durant la période de l646. L’icône combine le schéma iconographique oriental et la vision chrétienne occidentale. Ce mélange de style est typique dans les icônes qui vont être créées ultérieurement dans cette région et dans cette église « uniate » gréco-catholique.

La deuxième icône est située sous l’icône de la Crucifixion. Il s’agit du Mandylion ou La Sainte Face. Datée du milieu du 17e siècle. En-dessous, l’inscription en cyrillique « image non faite de main d’homme de Notre Seigneur jésus Christ ».

La troisième icône représente le saint patron de l’église : saint Michel archange. Cette icône du 17e siècle (1640), est une détrempe sur bois de 130 cm x 120 cm. Elle représente au centre l’archange saint Michel en jeune homme vêtu d’une armure tenant une épée levée dans sa main droite. Il est debout, les deux pieds posés sur un serpent. Tout autour de lui, dix scènes hagiographiques sont placées sur le pourtour de l’icône. Cette icône est un don fait par un bienfaiteur du nom de Štephan Soltys Matysovský en 1640.

La quatrième icône suspendue est l’image de la Résurrection. La composition est dominée par la figure du Christ ressuscité qui sort de la tombe tenant dans sa main droite la bannière de la Résurrection. Deux soldats sont effrayés par la scène tandis qu’un troisième dort, le visage posé contre son poing droit.

Sous la tribune on découvre des icônes et une croix de procession. Parmi celles-ci, sur la cloison sud et à côté de la fenêtre, l’icône qui est certainement la plus précieuse de cet ensemble représente sainte Barbe (Barbara – Barbora). Sainte Barbe se trouve devant la tour où elle fut enfermée et tient, de la main droite un ciboire et de la main gauche l’épée de son martyre (elle fut décapitée par son père). Sur la cloison ouest, l’icône de saint Michel archange.

Signalons en passant que, souvent, ces deux icônes sont aussi utilisées, et invoquées, pour protéger les habitations de la foudre.

A gauche de l’icône de saint Michel, une icône de sainte Anne et à droite une icône de la Crucifixion. Elles sont toutes deux du 19e siècle

Dans ce « coin », on peut aussi voir un petit bijou, une très jolie chaise en bois à dossier sculpté en forme de trèfle. C’est un travail d’art « populaire » de la moitié du 19e siècle.

A l’ouest

Sur le parapet du chœur, est installée l’icône de la Déisis (l’Intercession) datée de 1640.

Au centre, on voit le Christ bénissant et tenant le Livre assis sur un trône. Il est entouré de la Mère de Dieu d’une part et de saint Jean-Baptiste, qui se tournent vers lui dans un geste de demande d’intercession. Ils sont suivis par les apôtres.

A gauche, derrière la Mère de Dieu, Pierre facilement reconnaissable par sa clef, Matthieu, Marc, Simon, Bartholomé et Philippe.

A droite, derrière Jean-Baptiste, Paul, Luc, Jean, Jacques, André et Thomas.

NB : La plupart des icônes individuelles qui ornent les murs de l’église appartiennent à un groupe appelé « icônes de Mušínský » (Pavol Mušínský) des environs de la 2e moitié du XVIIe siècle. Elles faisaient partie du substrat de l’iconostase de l’église plus ancienne en bois de Matysová.

1 Le regard du Christ Pantocrator ne se dirige pas directement vers le visiteur, il pose son regard « au-delà de tout ce qui est ». L’intensité du regard surprend et fascine souvent l’observateur.

Références :

Documents du skanzen de Stará Ľubovna : Chrám sv. Michala Archanjela z Matysovej

Drevené kostoly. Miloš Dudáš, Ivan Gojdič, Margita Šukajlova. Dajama. 2007

Ikony. 17. Storočia na východnom slovensku. Vladislav Grešlik. Prešov 2002

Ikony Šarišského muzea v Bardejov. Vladislav Grešlik. Ars Monument. Bratislava 1994

L’icône ukrainienne XIe – XVIIIe s. Des sources byzantines au Baroque. Lioudmila Miliaeva. Parkstone Aurora 1996

Icônes et saints d’Orient. Alfredo Tradigo. Guide des Arts. Ed. Hazan. 2005

L’icône, fenêtre sur le Royaume. Michel Quenot. Les Editions du Cerf. 2001

Drevené kostoly, chrámu zvonice na Slovensku. Miloš Dudaš, Alexander Jiroušek. Realizované s finančnou podporou Ministerstva kultúry Slovenskej republiky. JES. 2013

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La Slovaquie à la présidence de l’Union Européenne

Mgr Alice Hura – Charles Bugan

La Slovaquie occupe depuis ce 1er juillet 2016 le siège de la présidence de l’Union Européenne et ce jusqu’au 31 décembre 2016, par l’entremise de son premier ministre Robert Fico.

Quel honneur pour ce petit pays d’Europe centrale (49 035 km2 et 5.421.349 d‘habitants en 2015). Entrée dans l’UE le 1er mai 2004, cette présidence se fait en des temps difficiles pour l’UE avec le Brexit et la crise qui en découle, la crise des émigrés et la politique d’asile de l’UE, la lutte antiterroriste, la crise de la Grèce, la crise Russo-ukrainienne et ses conséquences humaines et économiques…

Gageons que Robert Fico sera un bon négociateur pour avancer positivement dans la résolution de ces dossiers.

http://europa.eu/about-eu/countries/member-countries/slovakia/index_fr.htm

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